Éditions GOPE, 352 pages, 13 x 19 cm, 20 €, ISBN 979-10-91328-15-9

samedi 10 octobre 2015

Très bonne surprise que ce polar

Très bonne surprise que ce polar en Isan, écrit par un Nantais installé depuis quinze ans dans le Nord-Est de la Thaïlande, province de Roi Et.

Son Isan, son village (300 maisons, 2 temples, 1 école, 1 dispensaire ; environ 800 à 900 personnes y habitent), il les décrit avec les mots de celui qui a longtemps contemplé les paysages, le matin à l’aube, quand il fait encore frais, quand tout le monde s’affaire, les vieilles paysannes cuisent le riz gluant, les premiers motoculteurs foncent vers les rizières, et les gamines à vélo sont envoyées à l’épicerie pour acheter on ne sait quoi.


L’œil de Jeff est posé telle une caméra et enregistre la vie du village, la beauté des paysages, décrit les personnages et on y est, c’est un vrai plaisir.

Bon, c’est un polar, alors il y a une intrigue bien ficelée, un Eurasien ex-flic à Paris et ses cousins qui découvrent des ossements qui s’avèrent être ceux d’un étranger, de la mafia, de la corruption et de multiples péripéties, ce n’est pas l’univers noir de John Burdett, mais c’est aussi un personnage qui joue sur ses deux cultures, c’est du bon polar populaire et une immersion très réussie dans une région aux antipodes des lieux qui sont le cadre habituel des romans qui se déroulent en Thaïlande.

On lira la suite des aventures de Prik, l’inspecteur des rizières, avec plaisir !

M.G.
Gavroche Magazine – N° 251 – Septembre 2015

mardi 6 octobre 2015

Un Os dans le riz : les rizières pourpres

Louis Grives, dit « Prik » pour ses amis, est un policier franco-thaï viré du 36, quai des orfèvres à Paris pour soupçon de corruption. Il se retrouve à cultiver le riz dans sa province du nord-est de la Thaïlande en compagnie de sa famille et de sa petite amie, Pim. Mais, un jour, une découverte macabre dans les champs qu’il cultive avec ses cousins va bouleverser sa vie tranquille et le plonger avec deux de ses amis, officiers de la police royale, dans une enquête dangereuse à travers la Thaïlande et l’Europe.


Le Paris Phuket sur Issuu.


Si l’on oublie son style un peu naïf, Jeff de Pangkhan, Nantais vivant avec sa famille depuis plus de 15 ans en Thaïlande, nous entraîne au fil de l’histoire dans une découverte passionnante de la Thaïlande profonde. Accompagné de ses deux amis, Prakash qui travaille au laboratoire de la police scientifique et Vihar, commandant de la police basé à Pattaya, il va enquêter sur ce mystérieux squelette. Des rizières du Nord et de la vie simple des paysans attachants à l’agitation des bars à filles de Bangkok et Pattaya, il va pénétrer un monde interlope où se mêlent mafieux, policiers véreux et femmes à la dérive et dans lequel il semble difficile de sauver sa peau, pas plus que le peu d’éthique qui reste aux personnages principaux.
C’est ainsi qu’il va découvrir l’existence d’une confrérie secrète dirigée par un énigmatique personnage, Guru et qui paraît être liée à de nombreuses disparitions inexpliquées de Farangs fortunés et qui s’étalent sur plusieurs années. La sœur de Pim, la belle Lin qui a exercé le plus vieux métier du monde à Pattaya avant de mourir du SIDA semble avoir été liée de près avec cette organisation. Les trois amis vont finir par éclaircir le mystère et découvrir l’identité de « l’os dans le riz » mais à quel prix !

Un voyage intéressant dans la culture thaïlandaise, sous le regard bienveillant que porte Jeff de Pangkhan sur son pays d’adoption.

Domila Dore.
Le Paris Phuket, septembre 2015.

dimanche 19 juillet 2015

Devant le danger, on ne se Thaï pas



Suite à une affaire où il a été accusé de corruption, l’inspecteur Louis Grives du 36, quai des Orfèvres, surnommé Prik, est parti vivre en Thaïlande, pays d’origine de sa mère. Là, il a pris une vie d’agriculteur aidé en cela par ses cousins Sou et Sout, et batifole avec Pim, sa belle voisine. Il ne veut plus entendre parler d’enquête, ni de corruption (ce qui est beaucoup plus difficile dans un pays comme la Thaïlande), mais alors qu’il s’occupe d’une rizière, il découvre un crâne humain. Même s’il n’est pas spécialiste, il voit bien que c’est le crâne d’un Occidental, et il entend bien savoir qui a enterré cet homme sur ses terres. Aidé de Prakash et Vihar, deux amis officiers de la police royale, il part sur des sentiers inconnus à la rencontre de la Confrérie, une organisation mafieuse...

Jeff de Pangkhan vit en Thaïlande et cela se sent. Il accumule les détails du quotidien agricole, de la vie citadine et de sa corruption endémique, des descriptions de la campagne et de ses travaux comme de la grande ville tentaculaire, et a sa propre observation sur la vie politique complexe, les ethnies diverses, les us et coutumes du peuple. Rien ne manque pour asseoir son intrigue dans un exotisme décrit avec soin, fruit d’une longue pratique des mœurs indigènes.

Grâce à quelques relations conservées dans la police locale, l’inspecteur Prik va mener une enquête dont il voit rapidement que cela l’approche un peu trop près des sphères du pouvoir, de ces zones sombres où la corruption atteint des sommets et où la vie humaine n’a pas forcément une grande importance. Surtout, il parvient à découvrir que le crâne est celui d’un Italien qui a été membre de réseaux mafieux, et que sa mort cache surtout des secrets liés au trafic de drogue. Pour s’approcher de la vérité, il a contacté des policiers dont certains mangent peut-être à plusieurs râteliers, ce qui complique l’enquête.

Un os dans le riz est aussi un roman étrange, car, par la suite, on découvrira qu’il fallait vraiment fouiller derrière les apparences et que le mort a été tué pour des raisons « humanitaires », ce que comprend parfaitement l’inspecteur Prik. Même si né et élevé en France, il a assimilé les façons de faire plus exotiques de son pays maternel. La corruption, autant en France qu’en Thaïlande, est décrite comme un phénomène naturel. Le policier ne cherche jamais à se justifier, ni à s’apitoyer. Il y a un côté fataliste – peut-être le flottement du bouddhisme sur les côtes asiatiques –, dans cet inspecteur voltairien, retiré du monde pour cultiver son jardin, mais rattrapé par la modernité et le crime.

Plus que l’enquête, de facture classique, c’est tout le soin apporté à la description de la vie quotidienne, par un personnage qui, jouant sur les deux cultures, peut apporter des détails rarement vus par des touristes, qui fait le charme de ce roman, épisode des aventures de l’inspecteur Prik.

Citation
« Le système pyramidal de redistribution des encaissements divers liés à la fonction de policier est tel que j’en profite largement, c’est vrai, cependant, je ne participe en rien, sauf peut-être en fermant les yeux sur la provenance de ces sommes d’argent. »

Laurent Greusard, jeudi 02 juillet 2015, K-libre.

vendredi 10 juillet 2015

Prik, un homme à la droiture imparfaite



Bonjour Jeff de Pangkhan, je viens de terminer ton livre. Mon avis ne sera pas très différent de celui de tes autres lecteurs.

Ton roman nous fait traverser la moitié du globe terrestre pour nous faire découvrir l’Isan, cette région de Thaïlande où tu as choisi de vivre. Au cours de ma lecture, j’avoue que je me suis précipité sur internet pour partir à la découverte de ce pays de rizières. […]

Je me suis surpris à préférer certains personnages périphériques (notamment Pim, que tu as si bien décrite qu’il me semble la connaître et aussi Jean, le père de Louis – pour moi, il symbolise le bonheur de vivre. J’ai aussi une tendresse particulière, quoique malvenue, pour Vihar, le traître. Les ripoux m’ont toujours fasciné, et celui-là est particulièrement réussi).
Quant à ton personnage central, Prik, le flic eurasien, je l’aurais trouvé manichéen si tu n’avais pris la précaution d’en faire dès le début du roman un homme à la droiture imparfaite.

Félicitations, Jeff, pour ce premier roman, c’est le sans faute. Si tu le permets, je vais quand même émettre une petite critique. J’ai trouvé quelques passages, rares, il est vrai, un peu longuets, comme par exemple quand tes personnages prennent l’avion J’aurais préféré que tu resserres l’action autour de l’intrigue, car je crains que prendre l’avion à Bangkok ne soit aussi ennuyeux que de faire de même à Roissy.

Un grand bravo à toi, Jeff, et j’espère que tu as gardé de l’imagination pour ton prochain roman, que je lirai avec grand plaisir.

Jean-François Berson, auteur de Une chapelle sous la pluie, prix des lecteurs de polar VSD 2015, éditions Les Nouveaux Auteurs, juin 2015.

vendredi 26 juin 2015

Avis de lecteurs

Jeff de Pangkhan et son éditeur ont reçu avec plaisir de nombreux témoignages des premiers lecteurs de Un os dans le riz, en voici une sélection. Que toutes les personnes qui se sont donné la peine de nous écrire en soit remercié.



Je viens de terminer lagréable lecture du livre Un as dans le riz. Lapproche est originale, lintrigue est intéressante, et cest bien écrit. M. G.

Nous avons plongé dans un autre univers […], tu nous apportes […] une fraîcheur et un parfum d’amour[…], alors tout simplement, merci […]. F. et G.

Tout y est : l’ambiance, le rythme ou plutôt les ruptures de rythmes, Bangkok et la campagne, un meurtre, la pègre... baroque et très agréable à lire. L.D.

Mes sincères félicitations pour cet ouvrage remarquable où us et coutumes, modernisme, fléaux, bouddhisme… font partie intégrante de ce roman plein d’humour et d’humanité. T.

Tiens-toi bien Sonchai Jitpleecheep, l’inspecteur Prik arrive… bonne chance à son auteur, un Burdett français. F. P.

Que voilà un livre rafraîchissant ! […] .On sent l’amour de l’auteur pour ce pays et plus particulièrement l’Isaan et ses habitants et pour qui connaît un peu les coutumes de cette région c’est un plaisir de trouver au fil des pages des allusions à une culture, un patrimoine propre à ce coin de Thaïlande. On est littéralement transplanté dans ce pays et j’ai même eu l’impression en début de lecture de « sentir » cette odeur particulière de rizière ou de me retrouver au milieu du trafic à Bangkok avec les coups de klaxon et l’odeur de gasoil mêlée aux odeurs de cuisine ! Le passage par Bangkok et Pattaya d’ailleurs est intéressant en ce sens qu’il est traité différemment de ce à quoi la littérature nous avait habitué, bien loin du côté tape-à-l’œil et aguicheur et finalement plus proche de la réalité. Ce roman […] vous attrape et ne se laisse reposer qu’une fois terminé… j’ai hâte de voir évoluer ces personnages ! Bref une découverte très agréable d’un auteur bien sympathique. Pas le nouveau Burdett, mais plutôt un pendant farang à Pira Sudham, celle d’un conteur amoureux fou de la terre d’Isaan et du Royaume de Siam. R. D.

Ton livre est un régal ! […] Vivement la suite ! A. L.

Merci Jeff, je me régale ! S. L.

J’ai lu ton bouquin en deux jours. Félicitations, il m’a bien plu. C. B.

Les personnages sont très attachants, merci pour ces bons moments de lecture. J’espère qu’on aura le plaisir de retrouver Khun Prik dans une nouvelle aventure. S. K.

Bouquin fini… j’ai vraiment aimé, l’intrigue, les personnages, l’ambiance, j’y ai retrouvé l’Isaan, les Thaïs […] malheureusement, c’est fini […], la suite please. E. B.

Pour ma part, j’ai une très nette préférence pour Jeff de Pangkhan, pour son blog et Un os dans le riz. J’aime sa façon d’aimer la Thaïlande et d’en parler, où je me retrouve bien plus que dans le côté un peu trop noir de Burdett […]. Il y a beaucoup de cœur dans les écrits de Jeff de Pangkhan. C. J.
Tout à fait C.J., Burdett est dans le minibar […] Pour Jeff de Pangkhan, un motoculteur bien entretenu va toujours plus loin que n’importe quel avion supersonique ! H. G.

Dommage que mon bouquin soit fini. J’ai passé un moment passionnant où je me suis cru en Isaan. Bravo et merci ! Vivement le prochain. Y. C.

Pour découvrir une autre Thaïlande que celle de « Pattayaland » […] Une intrigue soutenue, une vision lucide de l’Isan assez éloignée des clichés de comptoirs de bar habituels. A. J.

Lecture de Un os dans le riz finie ce jour !
Un très agréable moment passé en compagnie des personnages attachants de Ban Hey : Prik, Jean & Oy, Sou & Sout, Pim, Nok & Noï (ils donnent vraiment envie de participer à l’une de leurs petites soirées festives et gastronomiques), et des amis de Prik, Prakash, Pisci, Michel… à travers la Thaïlande.
Le livre se lit très facilement, l’intrigue policière reste cohérente, l’atmosphère prenante ;
Merci Jeff de m’avoir fait voyager pendant un mois chez toi ! T. B.

[…] lorsqu’il se lance dans un érotisme discret, il a évité de tomber dans la pornographie pure et simple, qu’il en soit félicité. B.d. G.




lundi 22 juin 2015

Prik, lui, se déplace en motoculteur !

Herve Grillot – En mode lecture : Un os dans le riz, Jeff de Pangkhan, Éditions Gope


En Thaïlande, la vérité n’est pas toujours au fond du minibar de votre chambre d’hôtel.

Les fans de John Burdett n’aimeront pas tous forcément Un os dans le riz… tout comme les fans de Un os dans le riz ne sont pas tous accros à l’héroïne, aux brochettes sans fin de macchabées, aux filles allongées à la minute, aux tatouages sur le bout de la…

Pour certains, Burdett, c’est tellement cochon… que tout est bon.
Pour Jeff de Pangkhan, assis au bord de sa rizière, c’est comme son cochon qu’on entend, à côté : tout est bon !… même l’os, trouvé dans le riz… qu’on va rousiller jusqu’à la moelle.

Jeff de Pangkhan a du style… celui de nous sortir de l’idée d’une chambre d’hôtel, des filles faciles, des temples dorés, des moines « c’est tellement ça ! »… bref, du minibar idéologique simpliste qu’on vient souvent s’offrir en Thaïlande… et ce même Jeff de Pangkhan va nous traîner dans sa campagne d’Isan, où on prendra le temps de tourner les pages de son polar… lentement… infiniment lentement… au rythme du riz qui pousse (j’ai rarement eu autant de plaisir à lire lentement un polar… avec Un os dans le riz, c’est le cas).
Et le reste ?… n’est qu’une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire (Hitchcock ?).

En lisant Burdett, j’avais apprécié que son inspecteur se déplace en moto-taxi dans Bangkok… en lisant Jeff de Pangkhan, son inspecteur à lui, Prik, se déplace en motoculteur… rien que pour ça, ça vaut le coup d’investir dans cette lecture…. Elle est humaine (plus que Burdett), elle est empathique (plus que Burdett), elle est humble (plus que Burdett), elle est plus thaïlandaise, en quelque sorte… elle frôle la chronique (tout en traversant le vice et la mafia, voilà pourquoi je la compare à Burdett).

Voilà… encore faut-il vouloir sortir de sa libido, de Soï Cowboy… bref, de son minibar !... Oubliez l’air conditionné, le lounge, le top-roof, le mojito (prononcez « mogito » en Thaïlande)… et, lorsque votre garçon d’étage vous livrera le room-service (qui vous évite de vous frotter à la réalité des rizières thaïes)… suivez le conseil de Prik, l’inspecteur de Jeff de Pangkhan :

« Laissez tomber la bière Leo ouverte sur le plateau… et fouillez en dessous du chariot… vous devriez y trouver la vraie bière d’Isan… la Chang ! »

Lire Un os dans le riz, c’est vouloir faire un pas dans la cour de ferme d’un gars qui a attendu plus de 15 ans avant de raconter sa Thaïlande… la Thaïlande !

Alors, vous comprendrez qu’ensuite… s’intéresser uniquement à son minibar… c’est un peu court !

J’aime Un os dans le riz de Jeff de Pangkhan, j’aime aussi John Burdett… faut les lire tous les deux… surtout Jeff de Pangkhan ! (à Bangkok, dispo à Carnets d’Asie).

Hervé Grillot, juin 2015.

jeudi 4 juin 2015

Où trouver son "Os dans le riz" ?

Liste des points de vente de Un os dans le riz de Jeff de Pangkhan... sera complétée au fur et à mesure du placement...



Ain (01)
- Librairie Du Centre, Ferney-Voltaire ;
- Librairie Page à Page, Divonne-les-Bains ;
- Librairie Montbarbon, Bourg-en-Bresse.


Savoie (73)
- Librairie Des Bauges, Alberville ;
- Librairie Le bois d'Amarante, Chambéry ;
- Librairie Des Danaïdes, Aix-les-Bains ;
- Librairie Chemin Faisant, Aix-les-Bains.




Haute-Savoie (74)
- Librairie Le Muratore, Evian ;
- Librairie La bouquinerie, Evian ;
- Librairie Climat, Thonon-les-bains ;
- Librairie Birmann-Majuscule, Thonon-les-bains ;
- Librairie Entre Parenthèses, Douvaine ;
- Presse Le Salève, Reignier ;
- Angkor Store, Bonneville ;
- Librairie L'Usage du Monde, La Roche-sur-Foron ;
- Librairie Histoire sans fin, La Roche-sur-Foron ;
- Librairie Livres en tête, Sallanches ;
- Librairie Cédille, Cluses ;
- Cultura, Ville-la-Grand ;
- Cultura, Epagny ;
- Librairie Apostrophe, Bons-en-Chablais ;
- Librairie Eurêka, Saint-Julien-en-Genevois ;
- Librairie Media Loisirs 74, Archamps ;
- Librairie Des Aravis, Thônes.




Lille (59) - Librairie Autour du Monde

Lyon (IIe arr.) - Librairie Raconte-moi la Terre

Nantes (44)
- Librairie Coiffard ;
- Librairie Durance ;
- Librairie Vent d'Ouest ;

Noirmoutier (85) - Librairie L'encre Bleu (maison Hellio)

Paris (Ve arr.) - Librairie Internationale l'Harmattan
Paris (Ve arr.) - Librairie Sudestasie


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Genève (Suisse) - Vent des Route
Genève (Suisse) - FNAC Balexert (prochainement)

Bangkok (Thaïlande) - Carnets d'Asie

Belgique (Mons) -  Librairie Polar&Co






31- Toulouse ;
35 - Rennes ;
38 - Grenoble Grand' Place ;
42 - Saint-Etienne ;
44 - Nantes ;
54 - Nancy ;
63- Clermont-Ferrand ;
67 - Strasbourg ;
69 - Lyon Bellecourt (IIe arr.) ;
69 - Lyon Part-Dieu (IIIe arr.) ;
74 - Annecy ;
76 - Rouen ;
78- Parly ;
78- Vélizy ;
94- Créteil.


dimanche 17 mai 2015

Un os dans le riz vient de paraître !

Éditions GOPE, 352 pages, 13x19 cm, 20 €, ISBN 979-10-91328-15-9

Disponible dans un 1er temps auprès de l'éditeur (sur ce blog ou le site internet) ou de l'auteur (Jeff de Pangkhan), Un os dans le riz sera également disponible d'ici 2-3 semaines dans les librairies spécialisées Asie et/ou voyages, les librairies francophones de Thaïlande et les plates-formes de vente en ligne comme Amazon, Fnac.com, Decitre, etc.

samedi 2 mai 2015

Un os dans le riz : fin de la souscription


Les éditions Gope et Jeff de Pangkhan remercient bien chaleureusement les personnes suivantes pour leurs encouragements et leur participation à la souscription qui vient de s’achever :

Alain Andre, Alain Andrès, Alain Daspremont, Alain Jamet, Alain Martin, Alexandra Fouasson, Benoît Dupray, Bernard Carrier, Bernard de Guilhermier, Bernard Noublanche, Brigitte Wiatr, Cécile Brunet-Cartier, Christian Baheux, Christian Huet, Christine Thomé, Claude Wolff, Daniel & Loulou Beurtheret, Denis Barbey, Didier Beurtheret, Didier Sanguy, Dominique Blanc, Éliane Delley Leuenberger, Emmanuel Deslouis, Éric Villeret, Fabien Dos Santos, Fernand Dorgler, Françoise Berson, Frédéric Giraudet, Frédérick Boëffard, Gérard Allemann, Giuseppe Merrone, Hugues Sirop, Isabelle Kaik, Jacques Gargam, Jean-luc Martin, Jean-Marc Delaune, Jean-Michel Plantey, Karine Québaud, Laurence Finel, Laurent Dupont, Laurent Germain, Ling Ling Peng, Marc Jean-Pierre Fargette, Marco Papuchon, Michel Cantin, Michel Rousseau, Mireille Disdero, Nathalie Charier, Nicolas Lefebvre, Pascal Beaujard, Pascal Berry, Pascal Boegli, Patrick Veyrier, Pierre-Alain Devaud, Raymond Braun, Roberte Pautreau, Roger Lhoest, Serge Israel, Simon Kolton, Stéphan Buendia, Stéphane Laurent, Tam Le Duy, Thierry Chassery, Thierry Renaux, Thomas Berson, Thomas Courtial, Véronique Bigorie, Yann Dersoir, Yves Monin, Yvon Bontet.

dimanche 19 avril 2015

Souscription Un os dans le riz

À l’occasion de l’ouverture de la boutique en ligne des éditions Gope et de la sortie prochaine de Un os dans le riz de Jeff de Pangkhan, nous avons décidé de marquer l’événement en proposant cet ouvrage en souscription, jusqu’au 1er mai.

Les souscripteurs de ce polar made in Isan seront nominativement remerciés dans ce blog, voire dans le livre même…

Pha khao ma (sarong à tout faire) tissé en Isan. Savon sculpté par Bam Sawitree Renaux.

D’autres livres (imprimés et numériques) et goodies thaïs sont également proposés à des conditions très avantageuses !

Trois autres Thaïlande ; Les liens qui unissent les Thaïs ; Bangkok Noir ; Thaïlande guili-guili.


Ça se passe ici : souscription Un os dans le riz

lundi 30 mars 2015

Jeff de Pangkhan, l’interview

Gope : Bonjour Jeff, merci de te prêter à l’exercice de l’interview. Ton premier roman, Un os dans le riz, qui est en souscription pendant tout le mois d’avril chez ton éditeur, va donc paraître au mois de mai, ce qui nous laisse encore un peu de temps pour te présenter à ceux qui ne te connaissent pas encore.
JdP : Bonjour David ! Avec plaisir !

Jeff de Pangkhan, mars 2015.

Gope : Tout d’abord, Jeff de Pangkhan est un pseudonyme, n’est-ce pas ?
JdP : Oui, tout à fait ! Mon prénom, Jean-François, a toujours été un obstacle en Asie lorsque les gens voulaient m’appeler. Pangkhan est le nom du village qui m’accueille depuis presque 15 ans ! Il faut d’ailleurs prononcer « Pang Khanne »… une autre difficulté, mais dans le sens Asie-Europe cette fois !

Gope : Quelle est la taille de ce village ?
JdP : C’est un village traditionnel de 300 maisons, deux temples, une école, un dispensaire ; environ 800 à 900 personnes y habitent. Ah ! J’oubliais, il y a aussi 3 restaurants (dont celui de ma femme) et 7 épiceries !

Gope : Je peux donc supposer que ce village a servi de modèle au Ban Hey de ton roman ?
JdP : Oui et non, parce que Ban Hey existe vraiment, c’est un village (ban en thaï) qui se trouve à proximité de Ban Pangkhan ; j’ai fait un mix des deux !

Canton de Selaphum

Gope : Combien d’Occidentaux vivent à Ban Pangkhan ?
JdP : Euh… aucun à ma connaissance ! Ah si, pardon, moi !

Gope : Et combien de Franco-Thaïs comme Prik, notre inspecteur des rizières ?
JdP : Un seul, mon fiston qui a les deux passeports. Ma fille, je l’élève depuis qu’elle a l’âge de deux ans et demi, mais c’est ma fille officiellement…

Gope : C’est donc à Ban Pangkhan, en Isan, dans le Nord-Est de la Thaïlande, que tu vis depuis une quinzaine d’années ?
JdP : Tout à fait… je me suis juste absenté six mois, en 2006, à l’occasion de la naissance de mon fils, il est né en France, à Nantes…

Gope : Ah ah ah ! Ce bon vieux droit du sol !?
JdP : Eh eh ! Il fut français avant d’être thaï !

Gope : Comment as-tu été accueilli à ton arrivée au village ?
JdP : Comme le premier étranger à fouler la latérite locale… une fête inoubliable de plusieurs jours… j’ai été présenté à chaque personne du village !

Gope : Parles-tu le dialecte du coin ?
JdP : Je crois me débrouiller… je le comprends…

Gope : Et les villageois, ils te comprennent ?
JdP : J’espère…

Gope : En tout cas, il n’y a eu aucun quiproquo trop grave !
JdP : Je n’en ai pas le souvenir, non pas de quiproquo. Lorsqu’il y a une difficulté au cours d’une conversation un peu plus technique que celle du quotidien, on prend le temps, on use du langage corporel comme le font les gens d’Isan entre eux !

Gope : As-tu des amis isans ? Te sens-tu intégré ou restes-tu toujours un corps étranger, toléré mais pas plus.
JdP : Oui, j’ai des amis, la plupart font partie de la famille proche ou lointaine. Le village a été fondé par trois familles, je suis donc ami avec au moins un tiers du village. Mais j’en ai aussi dans la ville de Selaphum, la capitale du district qui sert aussi de cadre à un épisode de Un os dans le riz ! Autrement, il est vrai que je suis et serai toujours un « Farang », mais ce terme n’est pas péjoratif.
On m’appelle d’ailleurs très souvent le « Farang-Isan ». inconnus ou proches, on me salue, « phou yai Jeff » ou juste d’un signe. Par trois fois à Bangkok (ça m’a marqué), j’ai rencontré des chauffeurs de taxi qui avaient entendu parler de moi ou qui m’avaient croisé sur la route du village, comme quoi le monde est petit ! Enfin, une chose est sûre, de Selaphum au dernier village au bout de la route qui mène à la Mae Nam Yang, tous me connaissent, mais l’inverse n’est pas vrai !

Gope : « Amis » ou simplement copains. L’amitié requiert une forme d’intimité qui passe par le fait de pouvoir exprimer ses idées, ses sentiments ?…
JdP : Il y a les deux, comme partout, non ? J’ai des amis et des copains, des Thaïlandais et des Farangs qui vivent alentour.

Gope : Je veux dire, la barrière de la langue, des cultures, etc. n’est-elle pas un frein ? À moins que tu ne soit « décivilisé » ?
JdP : Plus les années passent et plus mon côté farang s’efface, mais mes racines restent, je suis plutôt entier et je ne voudrais pas paraître plus isan qu’un Isan. La culture locale, je l’ai apprise et je continue à en découvrir certains aspects ce qui ne m’empêche pas de partager certains aspects de mon caractère avec mes amis, qui apprécient d’ailleurs, il y a un respect mutuel, allez, je dirais que je suis effectivement un Farang-Isan comme certains aiment à m’appeler !



Gope : Tiens, au fait, quelles sont tes « racines » ?
JdP : Je suis un pur produit nantais, bretonnant même. Tout jeune, une mappemonde sur ma tête de lit me faisait rêver de voyages. Même à l’école, la géo et l’histoire étaient mes matières favorites. Par contre, j’ai quitté l’école plus tôt que prévu, la veille du bac, en 1984, pour travailler. Je voulais de l’argent pour voyager… j’ai commencé à bosser un petit partout en France – Auvergne, Alpes, Paris – j’ai fait une multitude de petits métiers du bâtiment, j’ai été vendeur de sandwichs et de bière dans les festivals et fêtes votives, vendeurs de fruit et légumes et j’en passe, puis je suis parti aux Antilles, à Saint-Barth, une première aventure. De retour en France quelques années plus tard, j’allai sur une autre île, celle de Noirmoutier où j’achetai une affaire de petit train touristique, très lucrative et saisonnière, ce qui m’a permis d’assouvir ma passion, les voyages. L’Afrique et surtout l’Asie ! Ce fut l’Inde tout d’abord et ses pays limitrophes, j’ai même bâti une maison sur la côte d’Oman et puis, un jour, le hasard m’a conduit en Thaïlande, d’abord le bord de mer à Hua Hin, puis le Nord, le Sud, mais jamais l’Isan ; un jour, j’ai croisé ma future femme, elle m’a emmené dans son pays, son pays des rizières à perte de vue ! J’ai adoré le paysage, les gens… Nous nous sommes mariés et après un dernier petit tour en France et la vente de mon affaire, je suis venu m’installé ici, dans la province de Roi Et !

Gope : En deux mots, pourrais-tu qualifier ou commenter ton expérience de mari d’une femme de l’Isan ?
JdP : Liberté et respect mutuel !

Gope : Comment t’es venue l’idée du blog www.jeffdepangkhan.com ?
JdP : Tout d’abord, la possibilité en 2010 de se connecter à internet, même au village, puis tout ce que je voyais, ce que j’avais appris de la culture, des gens, je voulais le partager et puis aussi une furieuse envie d’écrire ! De raconter des histoires…

Gope : Et pour meubler un surcroît de temps libre ou ne pas perdre l’usage du français aussi, peut-être ?
JdP : Oui, entre autres. Les journées se sont ensuite organisées en fonction des sujets qui me venaient spontanément… je partais à vélo arpenter la campagne ; tous les chemins, tous les villages à 30 km à la ronde je les ai inventoriés, j’ai rencontré des paysans dans les champs, discuté avec eux, après j’ai tenté la photo (ce n’est pas mon fort) et en revenant de ces escapades, j’avais déjà le texte en tête… le blog permettait alors de coucher ces idées !

Gope : C’est sur ce blog que tu as publié une première version de Un os dans le riz, sous forme d’épisodes, en suivant la tradition du feuilleton populaire. Quels ont été les réactions ?
JdP : Très bonne… j’ai d’ailleurs laissé les commentaires des lecteurs même si les épisodes ont été depuis retirés du blog !

Gope : Du coup, ça t’a donné envie de chercher un éditeur ? Est-ce que ça été difficile d’en trouver un ?
JdP : Oui et non. J’ai contacté un premier éditeur, un ancien ami d’école, et il a fait traîner, un autre à Bangkok qui ne m’a jamais répondu et puis je pensais aller vers l’autoédition quand un ami en commun m’a parlé de Gope…

Gope : Sans rentrer dans les détails techniques, comment s’est passé l’édition de la version papier ? Quels conseils donnerais-tu à un écrivain débutant ?
JdP : De la patience et de la persévérance, mais surtout une collaboration sans faille avec son éditeur afin d’avancer… Faire des concessions, certes, mais en gardant bien en tête ce que l’on a voulu démontrer dans le récit ! Un équilibre …

Gope : Peux-tu nous décrire ta journée d’écrivain ?
JdP : Je me lève très tôt, 3-4 heures du matin, et après une dose de caféine, j’écris… mais souvent c’est très instinctif ! Je me suis équipé d’un calepin qui ne me quitte jamais et je couche sur papier tout ce qui me vient par la tête, expression, idée, le travail régulier, c’est plutôt lors des relectures… Il m’arrive souvent de ne pouvoir m’endormir, une idée en tête, il faut que j’écrive…

Gope : Comment définirais-tu Un os dans le riz ?
JdP : Une enquête rocambolesque avec en arrière-plan, l’esprit et les coutumes des gens d’Isan, les paysages d’Isan et des personnages au caractère singulier…

Gope : Pour ceux qui aiment bien mettre des étiquettes sur tout, on peut dire que c’est un roman populaire, qu’on désignait péjorativement jusque récemment comme de la « paralittérature »…
JdP : Si on veut… « populaire », ça me va, c’est bien ! D’ailleurs, je pense qu’un certain Victor Hugo écrivait des romans populaires, comme Jules Verne…

Gope : Eh oui, la notion de ce qui est « littéraire » évolue, elle aussi, Frédéric Dard est bien rentré dans la collection Bouquins chez Robert Laffont !
JdP : Un de mes auteurs préférés… cela ne m’étonne guère… une plume au cordeau et un duo de choc… J’adore !


Gope : Tiens, puisqu’on y vient : quel lien de parenté pourrait-on faire entre ton polar et d’autres romans/auteurs connus ? Ce qui m’amène à la question suivante : as-tu un modèle, une référence, un auteur qui t’as inspiré plus qu’un autre ?
JdP : Je suis un fan de Chester Himes, mais, hélas, il n’écrit plus, il nous a quitté, il y a bien longtemps, Fred Vargas évidemment et, dans un style plus littéraire, bien qu’il ait débuté son œuvre avec son fameux inspecteur Llob, Yasmina Khadra… je pourrais en citer encore d’autres, Izzo, Grangé, la liste est longue… Himes est celui qui m’a inspiré le plus, ses deux inspecteurs Ed Cerceuil et Fossoyeur Jones, j’adore !

Gope : Quelqu’un qui ne connaît pas la Thaïlande et encore moins l’Isan peut-il lire Un os dans le riz sans se sentir largué ?
JdP : Oui, bien sûr ! Il peut le lire, l’intrigue est là, c’est d’ailleurs tout d’abord sur elle que j’ai travaillé, et s’il ne connait pas la Thaïlande, il aura l’occasion de la découvrir, mon éditeur (oh, oh ! ) m’a aidé à simplifier certains détails pour que tous les habitants de la planète puisse lire Un os dans le riz, enfin tous les habitants, les francophones tout d’abord, tu n’as pas déjà l’intention de me faire traduire ?
Gope : Non, ça dépasse mes capacités…

Gope : Bon, parlons de choses sérieuses ! Chang, Singha, Leo ou Archa, quelle est la meilleure ?
JdP : La Chang, sans hésiter, mais à la longue, elle déglingue les neurones, alors, pour durer, la Singha…



Gope : Alléluia !
JdP : Amen !

dimanche 22 mars 2015

Une difficulté imprévue

En attendant de passer aux choses sérieuses, permettez cette petite digression étymologique au sujet du titre du roman policier de Jeff de Pangkhan : Un os dans le riz.

Ça a à voir avec la potée… Mais pas seulement !… 

Comment la touille qui était restée dans la potée vendéenne en train de mijoter dans une marmite au coin du feu a fini par devenir une expression populaire, nul n’en est sûr, toujours est-il que « y a une couille dans le pâté » veut dire qu’il y a une difficulté imprévue, un os… justement.

Remplacez la Vendée par l’Isan, la soupe aux choux par le khao niao et on obtient « y a un os dans le riz » !



« Il faisait vraiment chaud et des nuages chargés menaçaient, il fallait se dépêcher d’en finir […]

Il restait encore deux allers-retours lorsque Prik, les mains dans la boue, sentit une pierre qui risquait d’endommager sa Ferrari des rizières et l’obligerait sûrement à faire de la soudure sur les lames de la machine.

— Stop ! hurla-t-il. »



Bien sûr, la macabre découverte faite par Prik va retarder les plans nuptiaux de Pim ; du coup, y a aussi un os dans la noce et cette fois, il nous faut remercier Frédéric Dard !

vendredi 13 mars 2015

Prik, l’inspecteur des rizières

Le roman Un os dans le riz de Jeff de Pangkhan est quasiment prêt à être commercialisé. En attendant, voici la couverture complète :

Crédit photographique couverture : © Jari Anttonen, 2014.

UN OS DANS LE RIZ
Une enquête de l’inspecteur Prik

Louis Grives, surnommé Prik, est un ex-policier du 36, quai des Orfèvres qui a pris une retraite forcée dans le village natal de sa mère, au fin fond du Nord-Est de la Thaïlande. Aidé de ses cousins Sou et Sout pour les travaux agricoles, aimé de sa voisine, la belle et gracieuse Pim, il s’est fait à cette nouvelle vie rurale empreinte de nonchalance. Mais lorsqu’on découvre de mystérieux ossements lors des labours de mai, le naturel reprend le dessus et Prik devient « l’inspecteur des rizières ».

Assisté de Prakash et Vihar, ses deux meilleurs amis, officiers de la police royale, il mènera ses investigations dans la trépidante Bangkok et la sulfureuse Pattaya.

Très vite, les trois compères vont se confronter à la discrète et puissante Confrérie, une organisation mafieuse qui a des ramifications jusque dans les plus hautes sphères du pouvoir et qui voit cette enquête d’un mauvais œil, car elle pourrait bien contrecarrer ses plans…

Jeff de Pangkhan

Originaire de Nantes, Jeff réside avec femme et enfants depuis une quinzaine d’années en Thaïlande. Il est connu localement pour son blog où il chronique librement et avec bonhomie la vie des gens d’Isan.

dimanche 18 janvier 2015

Un polar à la sauce thaï

Un os dans le riz est un polar à la sauce thaï en cours d’éditions chez GOPE. Il a pour cadre la Thaïlande et plus particulièrement l’Isan.


L’auteur, Jeff de Pangkhan, est un Français expatrié qui vit dans cette région. Il est connu pour son blog chroniquant la vie locale.

Prik, le protagoniste, est un policier franco-thaï qui a pris une retraite forcée dans le village natal de sa mère. Aidé de ses cousins Sou et Sout pour les travaux agricoles, aimé de la belle et gracieuse Pim, il devient malgré lui « l’inspecteur des rizières » à la suite de la découverte de mystérieux ossements lors des labours de mai…



« Ce n’est pas parce que Prik était d’Isan qu’il fallait le prendre pour un buffle, il avait plus d’un tour dans son sac. Ce petit blanc-bec de Bangkok était loin de le soupçonner, qu’il se méfie : le buffle pouvait se rebiffer ! Et cela ferait sûrement très mal ! »